PACHECO dans le cœur des antillais

Né en 1935 à Santiago de los Caballeros, en République Dominicaine, Johnny Pacheco hérite de son père la passion de la musique. Durant des décennies, Johnny Pacheco a été  au  centre de l’univers de la musique latine. Ses neuf  nominations aux Grammy, dix disques d’or et innombrables prix, témoignent de son talent de créateur, compositeur, arrangeur, directeur musical et producteur. Par ailleurs, il est le pionnier d’une inoubliable  ère musicale qui a changé la face de la musique tropicale, l’ère de la Fania All Stars.

Au cours des 40 ans de participation au développement de la musique latine, Johnny Pacheco a reçu beaucoup de récompenses pour son extraordinaire génie. En novembre 1998, il intègre le « Latin Music Hall de la Fama ». En 1996, le Président de la République Dominicaine, Joaquín Balaguer, le décore de la prestigieuse Médaille d’Honneur Présidentielle, Pacheco a été le premier artiste dominicain à recevoir le Prix Casandra. En juin 1996, Johnny Pacheco est le premier producteur de musique latine à recevoir le prix de la NARAS (Academia Nacional de Grabación de Artes y Ciencias), Prix du Gouverneur de New York.

La proposition musicale innovante de Pacheco fait de lui un des producteurs les plus sollicités de la musique latine. Il travaille alors avec les meilleurs artistes de la salsa comme Celia Cruz, Willie Colón, Héctor Lavoe, Ruben Blades, Cheo Feliciano, y Pete El Conde Rodríguez.

Il a  composé plus de 150 chansons et la majorité d’entre elles sont aujourd’hui des classiques. Parmi elles nous retiendrons ‘La dicha mía’, ‘Quítate tú pa’ ponerme yo’, ‘Acuyuyé’, ‘El rey de la puntualidad’, y ‘El número cien’ de Tito Puente. Pacheco a également produit des musiques de film. Il a été le Directeur musical du film ‘Nuestra Cosa Latina’  le premier film sur la salsa et son influence sur les latinos de New York. En 1974, il travaille sur un second film :  ‘Salsa’. Durant la décennie 80 il écrit les partitions des thèmes pour le film ‘Mondo Nueva York’ y ‘Algo salvaje’.

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(La Suite dans le numéro 4 de MAKRELAJ LE MAG)

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